Gallispania

Gallispania XIII - Le prix des vins

LE PRIX DES VINS

    Il peut varier du simple au double, selon que vous achetez le vin directement à la propriété ou bien en passant par des boutiques en ligne : Nicolas, Lavinia, Vinatis, V comme vin, Idealwine, Wine and Co, Millesima, Bodeboca, Grauonline, Vinissimus ou Licorea. Les frais de port sont élevés mais le carburant n'est pas donné non plus, si vous allez rendre visite à vos vignerons préférés. Où trouver des vins argentins, chiliens, australiens, libanais ou canadiens sans un passage obligé par ces magasins d'un nouveau genre, qui ont fleuri un peu partout en Europe ?

    Le coût de la bouteille va aussi fluctuer, si vous désirez acheter des vieux vins. Faute d'une bonne cave, l'oenophile des villes pavillonnaires essaiera de trouver son bonheur en salle des ventes ou se tournera vers les rares domaines qui proposent des millésimes anciens. Par exemple, en AOC. Côtes de Provence, le Domaine Gavoty permettait d'acquérir sa cuvée de blanc 1995, baptisée " Clarendon ", pour 16,80 €. Le " Clarendon " 2001 coûtait 12 € en 2005. López de Heredia vendait son Viña Tondonia Gran Reserva blanco 1991 & son Viña Bosconia Gran Reserva 1994 pour une quarantaine d'euros en 2012. Loin d'être prêts à être bus, ces deux vins donnaient déjà un aperçu de leur grand potentiel. La même année, Château Palmer proposait, sans rire, son margaux à 222 € & Château Lafleur son pomerol à 400 €. Il est vrai que Bordeaux produit des Grands Crus Classés, non pas pour être bus mais pour être vendus. D'ailleurs, des entreprises se chargent, aujourd'hui, de la gestion de votre porte feuille vinicole, comme les banques s'occupent de vos actions. Seuls les premiers crus sont spéculatifs & leur prix est multiplié par trente en quinze ans : Château Margaux, Château Haut-Brion, Château Ausone, Château Cheval Blanc ou Château d'Yquem, pour ne citer que les plus célèbres, enrichissent encore davantage les ploutocrates & leur rapportent bien davantage que leurs investissements dans l'immobilier.

   Depuis le dix-huitième siècle, Bordeaux a trouvé la poule aux oeufs d'or : la vente " en primeur ", qui permet aux amateurs de payer moins cher leurs précieux flacons, théoriquement. En réalité, les délais de livraison sont rarement respectés & les profits plutôt maigres. Limité au Bordelais, ce système a séduit d'autres régions. En Bourgogne, Le Domaine de la Romanée Conti ( DRC. pour les amateurs de sigles ) puis, à partir du moment où Robert Parker s'est entiché du châteauneuf-du-pape, Château Rayas & Vieux Télégraphe sont entrés dans la danse. Mas de Daumas Gassac a suivi le mouvement & d'autres encore, comme Château Montus & Château Bouscassé ( AOC. Madiran.) ou le Domaine du Château de Meursault avec ses pommards, ses cortons & ses volnays. La Loire aussi est touchée : toute la production de Thierry Germain y passe. Même le modeste Jura n'échappe pas à cette frénésie annuelle : la Fruitière Vinicole de Voiteur & celle de Pupillin écoulent ainsi leurs vins jaunes & leurs vins de paille.

   Enfin, il existe la fameuse foire aux vins, initiée par les centres Leclerc. Les foires aux vins - automne & printemps - attirent environ 80 % des Français : il est possible d'y trouver des perles rares à des prix inférieurs à ceux consentis par les grands domaines. Les centrales d'achat d'Auchan, de Carrefour ou même de Monoprix disposent d'une telle trésorerie qu'elles peuvent dicter leur loi, non seulement aux producteurs de fruits & légumes mais aussi à des maisons sérieuses comme Chapoutier, Jaboulet Aîné, E. Guigal, Georges Duboeuf ou Cazes. Certains dénichent, à prix d'ami, du Mas de Daumas Gassac, du Château Pradeaux rouge & rosé, du Château d'Ampuis, du Château de Beaucastel rouge & blanc ou du Château Simone rouge. C'est d'autant plus intéressant - pour ce qui concerne ce célèbre vin de l'AOC. Palette - qu'on évite d'être reçu par Madame Rougier avec cette arrogance, digne de celle de La Castafiore, l'insupportable diva imaginée par Hergé. A cette occasion, les collectionneurs de caisses en bois de pin essaient d'en rafler le plus possible, au nez et à la barbe des animateurs : elles se revendent, plus tard, sur Cdiscount ou sur eBay.

  Au restaurant, le prix extrêmement élevé des vins est, hélas, une spécificité française. Le coefficient multiplicateur se situe en général autour de 5. Toutefois, dans les établissements étoilés parisiens, il est assez fréquent de faire payer aux clients un simple vin de pays jusqu'à huit fois ce qu'il vaut chez le producteur et l'on va même jusqu'à réutiliser les fonds de bouteille pour les facturer ensuite au verre : c'est du vol en bande organisée. Les restaurateurs italiens et espagnols donnent l'exemple en faisant la promotion de leurs vignobles avec un coefficient multiplicateur de 2. Parce que la France est le premier pays exportateur de vins, on s'y croit tout permis. Les conseils que donnent les serveurs - écoeurés par ces pratiques - sont sans équivoque : refusez toute bouteille qu'on vous apporte déjà débouchée, parce qu'on peut y avoir mélangé des vins différents &, dans l'idéal, ne commandez jamais de vin mais une bière que vous décapsulerez vous-mêmes. On n'est jamais trop prudent : à la pression, il y a encore un risque de fraude.

   Abordons à présent un sujet qui fâche. Depuis quelques années, le prix de certains vins espagnols a explosé. Viña Tondonia rosado 2008 à plus de 50 €, quand le millésime 97 en valait 12 & se vendait mal. Le Fondillón Gran Reserva Solera 1948 de Primitivo Quiles vaut à présent 55 €, alors qu'on le payait 27,95 € en 2015. De plus en plus d'amateurs avertis ouvrent des yeux de merlans frits & grincent des dents : - ¡ Hostia ! ¡ Se ponen las botas ! On a tort de se plaindre la bouche pleine. Ces merveilles, dont personne ne voulait il y a dix ans, ont retrouvé leur juste valeur : simple question de bon sens. En revanche, il est anormal de dépenser 110 € pour le très médiatique " Garrus " du Château d'Esclans, le rosé le plus onéreux du monde, à moins de vivre dans le sillage de Paris Hilton, cette starlette de la jet-set, allumeuse américano-tropézienne, qui fait du strip-tease dans une vasque remplie de champagne.

            Jueves 12 de mayo / Alain ANDRÉ

 

I. ¿ Cuál es el precio máximo que aceptáis pagar para un vino ? ¿ Por qué motivos ?

II.  ¿ Compráis vinos para beberlos y mearlos o para especular un poquito ?

III. ¿ Cuánto pagáis una botella de vino de La Rioja o de Rías Baixas en un buen restaurante madrileño ?

IV. ¿ Qué opináis del aumento de los precios de ciertos vinos españoles ? 

     

      

  1. #1

    Ralfilauren

    ¿ Cuál es el precio máximo que aceptáis pagar para un vino ? ¿ Por qué motivos ?
    Cabe decir que yo bebo vino a diario, entre semana bebo vino de elaboración propia, un rosado pálido y delicado mezcla de syrah y un 75% de 6 uvas blancas diferentes, sobre todo mallorquinas excepto la viognier y la chasselas) y un tinto de syrah fresco frutal. Los fines de semana suelo abrir una botella o dos compradas para mi disfrute personal, la mayoría de los vinos que bebo están entre los 10 y los 20 pero estaría dispuesto a pagar 50 por vinos para ocasiones especiales.
    Esta norma solo me la salto para comprar Vin Jaune del Jura, por ellos sí he pagado más de esos 50 euros. Domaine de Saint Pierre, Domaine Labet y mi preferido Domaine Macle ¿Alguna sugerencia?
    Luego para nuestro grupo de cata es diferente, pagamos 250 euros al año cada cofrade y luego disponemos de ellos para preparar nuestra cata, solemos poner 4-5 vinos, allí he puesto vinos más caros de 50 euros, el más caro el Richard Leroy Noëls de Montbenault 2017 ¿vino especulativo? me costó 150 euros ¿los vale? aún no lo he puesto, lo voy a ofrecer en la siguiente cata, tengo miedo que la fama de Los ignorantes le persiga.
    ¿Compráis vinos para beberlos y mearlos o para especular un poquito?
    Nunca especulo, solo bebo y méo. Compro vinos para guardar para ocasiones especiales.
    ¿Qué opináis del aumento de los precios de ciertos vinos españoles?
    Por una parte me parece bien, puede ser un síntoma de la subida de calidad y de un mejor posicionamiento en el mercado mundial pero también puede ser pura burbuja especulativa ladrillera.

  2. #2

    Disfraz

    en respuesta a Ralfilauren
    Ver mensaje de Ralfilauren

    Buenos días, señor Juan-Orell.

    Si no me equivoco, eres a la vez maestro de escuela y viñatero. En Francia, la gente decía que los profesores no movieran ni un dedo : demuestras lo contrario. Mira que este tipo de crítica parece ser menos frecuente desde el confinamiento por el Covid 19 : los padres tuvieron que encargarse de la educación escolar de sus niños y se dieron cuenta de que no era tan fácil. Pero volvemos a nuestro asunto.
    Hay excelentes vinos ecológicos en esta escala de precios : por ejemplo, los blancos de Luneau-Papin ( AOC. Muscadet Sèvre et Maine ) o los tintos del Château de Coulaine ( AOC. Chinon. ) No sirve para nada pagar el oro y el moro para causar sensación con etiquetas prestigiosas. Estoy contigo cuando escribes que estarías dispuesto a pagar 50 euros por vinos, para ocasiones especiales : Navidad, Pascuas o tu propio cumpleaños son grandes ocasiones que merecen un Imperial Gran Reserva del 98 o un Domaine de Trévallon 2012 ( IGP. Alpilles.)
    Es normal que a los españoles les encantan los vinos amarillos del Jura, porque están acostumbrados a beber los vinos de Jerez o de Montilla-Moriles - finos, palos cortados o manzanillas - con ese sabor oxidativo muy complejo que los otorga la crianza bajo velo de flor. El Domaine Labet elabora unos de los mejores blancos de la zona y Jean Macle es un verdadero maestro. Ex-alcalde de Château-Châlon, falleció en diciembre de 2020 pero su hijo, Laurent Macle sigue sus huellas. ¿ Alguna sugerencia ? Sí : puedes probar el Château-Châlon de Berthet-Bondet, la mejor relación calidad precio de esta región : su Château-Châlon 2010 costía 36,20 € en 2019. Puedes probar también los blancos del Domaine Pignier : ¿ Vin Jaune 2009 ? 46 € y su excelente Côtes du Jura " Les Gauthières " 2016 sólo cuesta 27 €.
    Agruparse es un buena idea : la unión hace la fuerza. No conozco este vino pero, en Francia, la añada 2017 cuesta 69 €. Lo repito, eres un buen tipo : no especulas, porque la especulación no corresponde al perfil psicológico de un maestro de escuela, que debe tener, ante todo, lo que se llama el sentido de la ética. En cuanto al aumento de los precios de los vinos españoles, comparto tu opinión. En Francia, los catadores han bautizado al viñedo español como " coloso encadenado " : creo que los gabachos que se miran el ombligo serán sorprendidos, dentro de poco, por la fuerza de un coloso desatado.

    Mil gracias por tu aportación : te deseo lo mejor. Buen finde / Alain

  3. #3

    Joaquin1965

    Hoy estoy agotado. Los congresos tienen esas cosas. A cierta edad, te dejan exhausto. Por eso te respondo en mi idioma.

    El precio de los vinos en general responden a la idea de "Es la economía, estúpido", frase que, como sabrás, popularizó Clinton.
    En el caso de los vinos franceses, el postureo, en general, y los chinos, en particular, han hecho mucho daño (recuerdo una comida un estrellado de Burdeos en el que pedimos una humilde botella -no fue un x5, fue un x3, mientras unos amigos asiáticos descorchaban sin parar lo mejor de la zona -¡y eran 10 comensales!-.

    En cuanto al sistema primeur es un auténtico asco en cuanto a la formalidad: yo estoy esperando los (pocos) Burdeos de 2019 que compré. Menos mal que de un tiempo a esta parte no compro hacia delante, sino hacia atrás (por ejemplo, añadas 09/10/15/16). El tiempo corre y cada vez queda menos.

    Respondo a tus preguntas.

    I. ¿ Cuál es el precio máximo que aceptáis pagar para un vino ? ¿ Por qué motivos ?

    Depende un poco del momento. Si la economía familiar va más saneada, hay mayor recorrido. Si lo va menos, me corto más. En todo caso, para mí el descuento sobre el precio tienda es decisivo. Considero que todo los que se acerque a un 30-40% sobre precio de tienda es algo a considerar, en especial si el vino es de renombre o poco accesible. Por ejemplo, ya que hablas del Lafleur, yo lo he probado una vez: el 2004, que me salió a unos 200 y pico euros. Y la verdad es que no me convenció.

    ¿Postureo? No, porque me los bebo en casa y los trato con el respeto que se debe. Nunca los saco para presumir ante terceros.

    II. ¿ Compráis vinos para beberlos y mearlos o para especular un poquito ?

    Te confesaré que en alguna ocasión he vendido vinos que he comprado previamente, pero siempre cuando he comprado varias botellas de un mismo vino a buen precio y reinvirtiendo, además, lo obtenido en nuevas botellas. Mi pecado, en consecuencia, es venial. En todo caso, es la excepción: el vino lo compro para beberlo.

    Cuestión distinta es que un día me digan aquello de "ni una gota de alcohol" y entonces sí, lo que tenga lo venderé, pero el ánimo especulativo no entra en mi concepción vinícola, entre otras cosas, porque no tengo los mimbres económicos necesarios para que el "negocio" sea rentable.

    III. ¿ Cuánto pagáis una botella de vino de La Rioja o de Rías Baixas en un buen restaurante madrileño ?

    Bueno, pues hay que hacerse un poco a lo que haya en el restaurante en cuestión. Pero pagar mucho más de 40/50 euros en restaurante no suele ser habitual. Cuestión distinta es que algo esté, incluso, bajo precio de tienda -que supuestos me he encontrado-. Entonces dices aquello de "bueno, ya metidos en gastos".

    IV. ¿ Qué opináis del aumento de los precios de ciertos vinos españoles ?

    Dices que con la subida de Tondonia se ha colocado dichos vinos en su nivel. Puede ser, pero ha sido tan rápida que nos ha dejado a muchos desconcertados. Y no tiene pinta de que vaya a parar -volvemos a lo de la economía, o a la ley de la oferta y la demanda-. Sinceramente, los últimos tondonias tintos no me han convencido (veremos el bosconia 95). Lo de los blancos es otra liga y, EMHO, superior a los de los tintos.

    En todo caso, el precio de los vinos (en general) puede subir lo que quiera (ejemplo, Ygay 2011 200/220 euros). Cada vez compro menos y selecciono más.

    Abrazo no especulativo.

  4. #4

    Joaquin1965

    en respuesta a Disfraz
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    Ah, Château-Châlon de Berthet-Bondet. Dos botellitas tengo a la espera. Mas estoy de acuerdo: nadie como Macle (si bien no he probado de Overnoy).

  5. #5

    Disfraz

    en respuesta a Joaquin1965
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    Buenos días, Joaquin.

    Tú y yo tenemos puntos en común : la docencia y el insomnio.

    Estoy contigo : la globalización del vino ha cambiado el juego. Un coeficiente multiplicador depende del precio de una botella comprada en la propiedad. Es imposible, para un restaurador, multiplicar por cinco el precio de un Grand Cru Classé, excepto si sus clientes son oligarcas rusos. Esta es la razón por que no podemos beber vinos ecológicos o biodinámicos en un restaurante. Cuestan demasiado caro, ya que los viñateros tienen que encargarse de sus viñedos con el mayor cuidado. Por ejemplo - en Le Mans - no podemos encontrar en las cartas de vinos los afamados blancos de la AOC. Jasnières - " Domaine de Bellivière " - o los tintos de la AOC. Coteaux du Loir - " Domaine Gigou " o " Les Maisons Rouges "- vinos del departamento de Sarthe. Hay sobre todo burdeos de chicha y nabo o tintos malos de Chinon a un precio exorbitante : " Domaine Charles Pain."

    I. Tienes toda la razón, Château Lafleur y los otros pomerols son elaborados sea por Jean-Claude Berrouet sea por Michel Rolland, los gurús de la zona. No postureas - ¡ menos mal ! - porque supongo que no has enmarcado tus diplomas universitarios.

    II. Error confesado, mitad perdonado : vaya en paz y no vuelvas a pecar.

    III. Una vez más, estamos de acuerdo. En " El Sobrino de Botín ", el sumiller me aconsejó un " C.V.N.E. Imperial Reserva " 2000, a un precio asequible : coeficiente multiplicador de 1,5. Añadió : - Riscal y Murrieta van bajando. ¿ El cochonillo asado y el gran plato de verduras ? ¡ De aúpa !

    IV. Sí : María José López de Heredia, a quien visité en febrero de 2012, me dijo que la bodega ya no elaboraba el rosado, porque, mal puntuado por Víctor de La Serna y José Peñín, no se vendía en España. Sin embargo, me dio a entender que saliera de nuevo en el mercado en ocasión de su quincagésimo aniversario. Nacida en 1968, María José vendió el 2008 a un precio elevado. En sus ojos, pude leer algo de malicia, como en la película de Jacques Doillon, titulada " La venganza de una mujer." Seamos serios : en " Verema ", los catadores proban los tintos de López de Heredia demasiado temprano. De una vez por todas, se trata de caldos - y empleo esta palabra adrede - longevos que mejoran mucho con el paso de los años, casi incansables. No olvides que con paciencia, el cielo se gana.

    Abrazos aragoneses / Alain

  6. #6

    Disfraz

    en respuesta a Joaquin1965
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    Overnoy forma parte del pelotón de cabeza de la región pero los precios son prohibitivos : su Arbois Vin Jaune 2000 cuesta 1350 €. Ganevat pierde la chaveta también : ¿ Côtes du Jura savagnin " Les Vignes de mon Père " 2008 ? 165 €. Son vinos para los nuevos ricos, excepto si haces horas extraordinarias.

    Mismos abrazos / Alain

  7. #7

    Joaquin1965

    en respuesta a Disfraz
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    Ja, ja, ja. Te veo de buen humor.

    Querido amigo, lo primero que hice cuando los obtuve fue enmarcar mis títulos universitarios, para, eso sí, reservarlos para mí solo, desde el primer momento, en la tranquilidad de mi -humilde- despacho de casa. Yo los obtuve, con no poco esfuerzo, y solo yo tengo derecho a disfrutarlos.
    Dar cuentas al pregonero en estos temas carece ya de sentido para mí.

    Y bueno, sabes que la paciencia con los vinos es una de mis escasas virtudes. Tondonias e Ygays antiguos aún esperan y los Tondonias blancos reserva del 98 y 01 están todavía en línea de salida. El GR blanco 2001 lo abriré en su 25º aniversario o en mi 60º cumpleaños, que tanto da, salvo que me dé por un tinto, que será sin duda español, para entrar en el último cuarto -lo demás no deja de ser una prórroga- con una cierta elegancia.
    Abrazos.

  8. #8

    Disfraz

    en respuesta a Joaquin1965
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    Buenas tardes, Joaquin.

    Das en el blanco : me siento fenomenal, porque estoy preparando un viaje a Las Cevenas. Florac, La Grand-Combe, Soustelle y el conservatorio de los híbridos productores directos. Tengo cita con Gérard BISCHERI que elabora un tinto con un 70 % de uva clinton, un 20 % de uva isabelle y un 10 % de uva concord : me hizo prometer discreción en este asunto, ya que estas variedades siguen estando prohibidas. Véase Gallispania - Les cépages interdits. Quizás podré hacer un pequeño reportaje pero nada más. Así vivimos, en Francia, en el país de la absurdidad. Me encanta burlarme de un universitario : ya sé que tomas las cosas con una sana dosis de humor. Tiré mis diplomas a la basura desde hace mucho tiempo : bachillerato y licenciatura ( " Le Siècle des Lumières vu par les peintres " ) : en mi despacho, hay un gran lienzo ( 40 M ) de Tadeusz MICHALUK - un pintor polonés - titulado " Omnia in mensura et numero et pondere disposuisti " : véase " El Libro de la Sabiduría de Salomón." Se trata de una especie de torre de Babel con frutas y verduras de aspecto antropomórfico - una estampa japonesa que data de principios del siglo XIX, una aquatinta de Roberto MATTA ( 1971 ), el último surrealista, que representa una orgía interestelar y un dibujo en tinta china, firmado por André DERAIN, una mujer de perfil a la manera de Henri MATISSE. Es suficiente para ser feliz. Tienes toda la razón : hay que festejar semejante cumpleaños con un vino de categoría. En realidad, posees al menos tres virtudes cardinales : la inteligencia, la humildad y la perseverancia de un maño. Merecerías una canción. Mañana, abriré un Château Pradeaux rosado del 2015 ¿ El menú ? Berenjenas fritas, confit de pato con habas de Tarbes y un clatoutis de peras y picotas.

    Abrazos y buen finde / Alain

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