La crisis en crudo....

13 respuestas
    #1
    Paco Higón

    La crisis en crudo....

    Jean Clavel, uno de los padres de la AOC Coteaux du Languedoc, hace unas reveladoras declaraciones sobre la tremenda crisis que está espreimentando su D.O. chequeando motivos y perspectivas. Lamentablemente está en francés y por eso no la reproduzco...

    #3
    Paco Higón
    en respuesta a JoanF

    Ok, procede de vitisphere....

    Ver mensaje de JoanF

    Si alguien quiere alguna alcaración, please, decidlo..

    http://www.vitisphere.com/

    Crise viticole

    Jean CLAVEL, fondateur des Coteaux du Languedoc, s’interroge sur l’impact de cette crise. Pour lui, le vignoble du Languedoc-Roussillon est le plus menacé.

    Jean CLAVEL montre l’incohérence de la politique viticole française, avec par exemple d’un côté, la mise en oeuvre du plan anti-alcool au nom d’une politique de santé publique, de l’autre le maintien de la chaptalisation dont on pourrait se passer grace au progrés technique...

    Campagnes anti-alcooliques et chaptalisation
    On s’étonne de l’efficacité des campagnes anti-alcooliques, dont la cible principale est le vin. Les subventions publiques attribuées aux ligues prohibitionnistes leur donnent les moyens de communication modernes permettant d’atteindre les objectifs de la loi « Santé publique » d’août 2004 qui a décidé la réduction de la consommation d’alcool de 20 % en 4 ans (vin – 30%).
    On pouvait espérer que la cohérence des décisions politiques des Pouvoirs Publics s’exprimerait à cette occasion !
    Pour réduire l’alcool apporté par le vin à la consommation humaine des français, la première décision devrait être l’interdiction de la chaptalisation. On sait que 60 000 tonnes de sucre de betterave servent à l’augmentation du degré alcoolique des vins AOC de certaines régions, dont le bordelais. Aucun responsable viticole, aucun élu national ne propose cette mesure de simple administration, car ils ne veulent pas affronter les défenseurs de cet avantage acquis, ils tiennent trop à leur fonction nationale. Pourtant tous savent que la suppression de la chaptalisation permettrait, par le même moyen, de régler la surproduction des AOC qui provoque, par l’effet domino, la chute des cours de tous les vins.

    #4
    Paco Higón
    en respuesta a JoanF

    Y sigue...

    Ver mensaje de JoanF

    Quel est le vignoble français qui sera le plus touché ?

    La conséquence de cette inaction c’est la disparition, a terme, de 100 000 ha de vigne. Les premiers dossiers de prime d’arrachage arrivent aux services administratifs chargés de les instruire.

    Le date limite de dépôt des dossiers pour les arrachages qui auront des conséquences sur la récolte 2006 est le 31 décembre 2005
    Le bordelais a prévu 10 000 ha. d’arrachage, mais fin novembre il n’y avait que 500 ha de dossiers déposés, principalement des espaces destinés à l’urbanisation !! Il ne devrait pas y en avoir beaucoup plus, pour une raison bien simple : les dizaines de milliers d’ha de vignes plantées depuis quelques années, grâce aux droits gratuits généreusement attribuées par l’INAO, et la complicité du ministère de l’Agriculture, l’ont été dans des secteurs d’élevage, d’herbages qui ont vu leur valeur foncière multipliée par 10 ou plus. Ce n’est pas avec 15 000 € l’ha de prime d’arrachage que l’on peut compenser la perte de valeur foncière. (c’est pourtant le double de la prime que peuvent espérer les languedociens !)
    Le beaujolais a prévu aussi 10 000 ha d’arrachage .

    En réalité, c’est principalement le Languedoc-Roussillon qui va arracher son vignoble. La crise est là, plus grave et plus profonde qu’ailleurs et les réserves financières des vignerons totalement épuisées.

    Préparer l’inévitable réduction du potentiel de production

    Il suffit de parcourir le territoire languedocien et catalan, d’écouter les doléances et les avis des uns et des autres, d’examiner la pyramide des âges, de constater l’absence de successeurs vignerons, en particuliers dans de nombreuses coopératives, pour se rendre compte que nous sommes à la veille d’un formidable mouvement de déstructuration humaine, sociale, économique qui aura des conséquences sur les paysages, sur le tourisme, sur l’équipement public de cantons entiers. Le pire c’est qu’on ne prépare aucunement ce mouvement pourtant prévisible. Pas de programme de protection des meilleurs vignobles, ou des meilleurs cépages, ou de structures coopératives. Personne n’ose aborder ces problèmes de peur d’apparaître comme le fossoyeur de la viticulture.
    On peut craindre que ne se lève un braillard belliqueux au discours musclé qui lève des légions de viticulteurs désespérés pour « faren tot pétà ».

    Quel malheur que le centralisme, l’esprit jacobin Français, n’ait pas permis de faire comme en Espagne qui a considéré, par décision parlementaire, que la vigne devait être protégée comme un bien culturel, économique et social, exclu de ce fait des campagnes anti- alcoolique. Il est vrai que la chaptalisation est interdite « tras los montes ».

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